samedi 1 avril 2017

DOCTEUR NORBERT BERTRAND BARBE
















"Apprenons, avant toutes choses, 
à n’être pas éblouis du bonheur qui ne remplit pas le coeur de l’homme."1

"- Méchant! m'écriai-je, qui me fais tourner depuis si longtemps dans un cercle. Eh! que ne m'avertissais-tu tout de suite que ce n'est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur, ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal?"2
(Platon, Charmide ou De la Sagesse)

Les Nations Unies vient de présenter, le 20 mars3, son Rapport annuel sur le Bonheur 20174.

1. La méthode
Il est bon de réviser les principes fondateurs de cet essai, en sa cinquième édition, la première datant de 20125.

Le chapitre 2 "The social Foundations of World Happiness"6 prétend répondre à ces questions.

1.a. Comment sont compilés les données?
La première interrogation que l'on peut se faire, et à laquelle ne répond pas le volume (pourtant de 188 pages), est comment cette association d'éditeurs (à peine 7) d'un nombre réduit de centres de recherches (seulement 4) peut-elle arriver à mesurer le degré de bonheur de "more than 150 countries"7, sur une période plus ample que celle où elle a commencé à paraître pour la première fois (puisque le second tableau8 offre une comparaison depuis 2005), et le chapitre 3 prétend montrer "Growth and Happiness in China, 1990-2015"9.

Évidemment, l'ampleur du nombre de pays est rapidement expliquée:

"The chapter starts with global and regional charts showing the distribution of answers, from roughly 3000 respondents in each of more than 150 countries."10

On aimerait quand même savoir qui ils sont, pourquoi et comment ils se dédient à ce type de recherches, quels sont leurs standards d'analyses, leur rémunération, le temps passé, et, surtout, leur échantillon de population.
Surtout lorsque l'on sait que seulement quinze pays proposent des fonds pour la recherche scientifique, et que, dans le meilleur des cas (les États-Unis), ceux-ci ne représentent que difficilement entre 2,51% et 2,74% du PIB, se réduisant à 2,68% dans les dernières années11.
De fait, si la Chine, auquel se dédie le chapitre 3, est le troisième pays en pourcentage de PIB à offrir des fonds à la recherche scientifique, à l'inverse, évidemment, des pays comme le Nicaragua (nous y reviendrons), par exemple, ne sont pas représentés dans la présente liste, puisqu'ils n'attribuent aucun fonds à la recherche, laquelle y est, par le fait, inexistante.
Une phrase semble donc trop peu pour résoudre de telles questions, pourtant fondamentales, surtout pour un thème aussi flou et ambigu que celui de "bonheur".

1.b. La fiabilité des données
Quant au second tableau, suscité, il porte en remarque:

"This is a pooled OLS regression for a tattered panel explaining annual national average Cantril ladder responses from all available surveys from 2005 to 2016. See Technical Box 2 for detailed information about each of the predictors. Coefficients are reported with robust standard errors clustered by country in parentheses. ***, **, and * indicate significance at the 1, 5 and 10 percent levels respectively."12

On voit que le modèle élaboré n'est pas propre des chercheurs du volume, comme ils le révèlent bien avant:

"Analysis over the past ten years has clarified what can be learned from different measures of subjective well-being. What are the main messages? First, all three of the commonly used life evaluations (specifically Cantril ladder, satisfaction with life, and happiness with life in general) tell almost identical stories about the nature and relative importance of the various factors influencing subjective well-being. What are the main
messages? First, all three of the commonly used life evaluations (specifically Cantril ladder, satisfaction with life, and happiness with life in general) tell almost identical stories about the nature and relative importance of the various factors influencing subjective well-being. For example, for several years it was thought (and is still sometimes reported in the literature) hat respondents’ answers to the Cantril ladder question, with its use of a ladder as a framing device, were more dependent on their incomes than were answers to questions about satisfaction with life. The evidence for this came from comparing modeling using the Cantril ladder in the Gallup World Poll (GWP) with modeling based on life satisfaction answers in the World Values Survey (WVS). But this conclusion was due to combining survey and method differences with the effects of question wording. When it subsequently became possible to ask both questions of the same respondents on the same scales, as was the case in the Gallup World Poll in 2007, it was shown that the estimated income effects and almost all other structural influences were identical, and a more powerful explanation was obtained by using an average of the two answers.
People also worried at one time that when questions included the word “happiness” they elicited answers that were less dependent on income than were answers to life satisfaction questions or the Cantril ladder. For this important question, no definitive answer was available until the European Social Survey (ESS) asked the same respondents “satisfaction with life” and “happy with life” questions, wisely using the same 0 to 10 response scales. The answers showed that income and other key variables all have the same effects on the “happy with life” answers as on the “satisfied with life” answers, so much so that once again more powerful explanations come from averaging the two answers."13

"We turn now to consider the population-weighted global and regional distributions of individual life evaluations, based on how respondents rate their lives. In the rest of this Chapter (Chapter 3 of World Happiness Report 2015), the Cantril ladder is the primary measure of life evaluations used, and “happiness” and “subjective well-being” are used interchangeably. All the global analysis on the levels or changes of subjective well-being refers only to life evaluations, specifically, the Cantril ladder."14

On voit que la base essentielle de la recherche part de l'échelle de Cantril, laquelle n'est que la figuration d'un point subjectif que l'interrogé doit montrer, c'est-à-dire une échelle de valeur subjective, on nous dira que cela est normal, et momentanée, ce qui est plus compliqué.

1.b.1. Toute réponse est-elle valable?
Prenons un exemple simple.

Il est aujourd'hui acquis, par la compréhension qu'en ont les organismes de Droits de l'Homme, que le fait que des élections puissent se passer sans problème (de soulèvement ou d'accès aux urnes pour une partie de la population, la votante) n'est pas un indice fiable de démocratie électorale, et, par le fait, encore moins d'existence de respect des Droits de l'Homme.
Par exemple, un pays qui sort d'une guerre offre des problématiques particulières quant à la possibilité d'accéder aux urnes, liées á la peur et aux représailles.
Les élections de 2016 au Nicaragua se font faites dans le calme le plus complet, au contraire des élections de 2008, première fraude recensée, à l'époque par l'ensemble des chaînes, aujourd'hui rachetées par la famille au pouvoir. La situation d'hyperactivité et de violence de 2008 tendrait donc à s'opposer à celle de calme pacifique de 2016, augmenté par la postérieure intervention de la OEA et ses accords avec le gouvernement.
Les chaînes nationales, juste après cette nouvelle fraude, mais sans opposition visible, sont, pour la justifier, sorties dans la rue pour interroger la population. L'ensemble des personnes interrogées, dont le visage, donc, apparaissait à l'écran, et à qui les journalistes demandaient toujours leurs noms et prénoms, ont répondu positivement sur le bon gouvernement du pays par le couple présidentiel, le fait que l'accès au pouvoir de la Première Dame comme vice-président montrait que les femmes avaient pris de l'importance dans la vie civique nationale, et tous désirèrent longue vie au régime en place.
À présent, on pourra se demander quel type d'évidence cela peut apporter. Mais il ne nous semble pas opportun d'en débattre, car cela tombe sous le bon sens le plus élémentaire.
Retournons-nous plutôt encore à 1990, lors des élections qui donnèrent la présidence à Violeta de Chamorro. À cette époque, la grande majorité des enquêtes d'opinion considéraient que le FSLN aurait une victoire absolue:

"Desde marzo 89 hasta febrero 90 se realizaron en Nicaragua 24 encuestas destinadas a conocer las preferencias políticas de los votantes. Algunas de ellas tuvieron alcance verdaderamente nacional, aunque la mayoría se hicieron en regiones y zonas más urbanas. Se calcula que unos 50 mil nicaragüenses contestaron a los encuestadores.
Entre las firmas encuestadoras nacionales estaban ECO e ITZTANI-INOP, que trabajaron -entre otros- bajo el patrocinio de la Universidad Centroamericana. Todas las firmas encuestadoras nacionales y las internacionales que en las varias encuestas que realizaron hicieron siempre públicos sus métodos, daban el triunfo al FSLN sobre la UNO con un mayor o menor margen. Todas las firmas nacionales y todas las internacionales reflejaron una gran polarización entre dos opciones políticas, desdibujándose las otras 8 candidaturas electorales -de centro y de extrema izquierda-. Sobre los resultados que iban reflejando las encuestas más confiables basó envió sus análisis en estos últimos meses.
Después de que los resultados electorales quebraron las previsiones de las encuestas, encuestadores, analistas políticos y simples ciudadanos perplejos empezaron a manejar diversas teorías, en un esfuerzo por explicar a otros y por explicarse a sí mismos este fenómeno muy poco común en contiendas electorales de otros países. Envío también ha querido hacer ese esfuerzo en un afán tanto informativo como autocrítico.
Tres encuestadoras internacionales se equivocaron: diferentes teorías para explicar el "error"
En el último mes de la campaña electoral, tres firmas de prestigio internacional hicieron encuestas cuyos resultados daban al FSLN una gran ventaja sobre la UNO. Una encuesta del diario The Washington Post y de la cadena de Televisión ABC News realizada en febrero daba al FSLN 16 puntos de ventaja sobre la UNO. La encuesta realizada por la cadena mexicana Univisión a fines de enero colocaba a los sandinistas con una ventaja de 18 puntos. En la última encuesta que llevó a cabo a mediados de enero la empresa norteamericana de Greenberg Lake, el FSLN aparecía con una ventaja de 27 puntos. El trabajo de campo para estas tres firmas extranjeras fue realizado por firmas nicaragüenses independientes. La encuesta de Univisión la hizo Logos y las otras dos, ITZTANI-INOP. Otra firma nacional, ECO, llevó a cabo dos encuestas en enero y febrero, que daban a los sandinistas una ventaja de 36 puntos y de 32 puntos.
La realidad mostró que estas y otras encuestas previas predijeron manera errada el resultado de las elecciones, sea porque su metodología no fue correcta o porque los encuestados no respondieron sinceramente o porque algo muy importante cambio la decisión de los nicaragüenses en los últimos días, entre el cierre de la campaña electoral y el día de las votaciones.
Los encuestadores tienen diferentes teorías para explicar este "error". Dos días después de las elecciones, un artículo del diario La Prensa -propiedad de Violeta Chamorro- lo interpretó así: todas las encuestas mencionadas eran "encuestas sandinistas", y "habían sido inventadas con el propósito de esconder la realidad".
Señalaban también que las encuestas patrocinadas por La Prensa y por el National Endowment for Democracy predijeron acertadamente que Violeta Chamorro sería la ganadora. La reputación de las instituciones criticadas por La Prensa y su disposición a hacer pública toda la información con la que hacían las encuestas, resta credibilidad a la acusación de La Prensa. Y aún si admitiéramos que estas firmas fueron "sandinistas", esconder la realidad sólo perjudicaba al FSLN. Las encuestas de opinión jugaron un importante papel en la estrategia de la campaña sandinista y el haber conocido por adelantado la posibilidad de una derrota hubiera hecho variar algunos aspectos de la campaña en función de asegurar el triunfo.
Tanto los encuestadores como expertos internacionales consideran que las metodologías utilizadas en las encuestas criticadas por La Prensa fueron técnicamente adecuadas. Esto ha servido de base a la hipótesis más aceptada para explicar por qué se equivocaron: las personas entrevistadas decidieron no decirle al entrevistador por quién iban a votar, aun cuando se les pedía que llenaran el formulario privado.
Aceptando esta hipótesis, la pregunta siguiente es: ¿por qué no dijeron la verdad? Existe la "teoría conspirativa", según la cual un considerable número de votantes quería evitar a toda costa la victoria del FSLN y por eso decidió mantener en secreto su opción por la UNO, creyendo que si el FSLN sospechaba que iba a ser derrotado cambiaría su estrategia de campaña y lograría el triunfo. Esta teoría supone un grado de sutileza política tan grande en la población que resulta increíble en un país con tan escasa experiencia electoral. La atmósfera que se vivió en toda Nicaragua "el día después", el 26 de febrero, atmósfera de conmoción, incertidumbre y tristeza, desmiente en los hechos la teoría de una conspiración política colectiva.
La teoría más pintoresca de todas es la del ex-presidente y gran antisandinista Ronald Reagan. Según él, la victoria de la UNO es fruto de una conspiración.... pero de los mismos sandinistas, que habrían preparado cuidadosamente su derrota para así forzar a la UNO a conseguir la desmovilización de los contras y para dejar en manos de la derecha la difícil tarea de reconstruir la empobrecida economía nicaragüense. Quien conoce a los sandinistas -dijo Reagan- sabe de los ardides de que son capaces...."15

1.b.2. Le contexte des réponses: "nam qui dabat olim imperium, fasces, legiones, omnia, nunc se continet"
D'autre part, si l'on se retourne vers Cuba, il existe bien des élections, mais dans un parti unique, où, finalement, importe peu qui est élu ou non, puisque le président-chef de parti (selon la confusion État-Parti propre du néo-stalinisme castriste et, en général, du Socialisme du XXIème siècle) reste toujours le même.

"En Cuba las personas candidatas no son propuestas por estructuras de partido, sino por asambleas en el vecindario. Es cierto que en Cuba existe un Partido único, el Partido Comunista de Cuba, por decisión del pueblo cubano en referéndum al aprobar la Constitución de 1976. Pero el partido no interviene en el proceso electoral ni propone candidaturas. De hecho, existen delegados y diputados que son militantes del Partido y otros que no lo son."16

"Cuba es un Estado socialista presidido por Raúl Castro, quien es actualmente el jefe de Estado, jefe de Gobierno, segundo secretario del Partido Comunista de Cuba y comandante en jefe (jefe supremo) de las fuerzas armadas. El Ministerio del Interior es el principal órgano para la seguridad y el control del estado.
Aunque el Partido Comunista de Cuba es reconocido constitucionalmente como el único partido político legal, no cumple con las funciones que tiene estas organizaciones en estados multipartidistas, puesto que no se presenta a elecciones, ni propone o elige candidatos.
El Comité de Defensa de la Revolución es una organización no gubernamental de masas, a la que es posible pertenecer a partir de los 14 años de edad y a la que pertenecen más de 8 millones de cederistas, el 94,3% de la población cubana con al menos 14 años. Como organización independiente del Estado, realiza actividades propias, pero comparte el objetivo máximo de la Revolución. Sus actividades son la defensa de los logros de la Revolución, el mantenimiento de edificios, limpieza de calles, la separación de los residuos para su reciclaje, activar los mecanismos para el ahorro energético y patrullas nocturnas de vigilancia. Todo ello desde la base del trabajo voluntario y solidario. Su estructura también es centralista, cada cuadra tiene su propio Comité de Defensa de la Revolución."17

L'organisation cubaine nous donne deux informations de plus que le cas des élections nicaraguayennes de 1990: tout d'abord, elle nous confirme la possibilité qu'une majorité de personnes (ici les cederistas) soient inscrites dans un parti, non pas par conviction, mais par peur et par acceptation obligée d'un modèle imposé, autrement dit par les deux phénomènes de peur de la répression et de pression sociale, d'ailleurs référencés comme possibles explications pour expliquer l'erreur des enquêtes d'opinion des élections nicaraguayennes de 199018. En second lieu, l'absence d'opposition ne permet, simplement, pas le choix d'un changement. L'acceptation par le silence est, précisément, ce que les organismes de Droits de l'Homme pointent lorsqu'ils évoquent le fait que des élections peuvent se passer harmonieusement sans que cela ne prouve absolument rien.

Revenant, dès lors, au modèle central du Rapport de l'ONU, il est compliqué de fonder sur Cantril une mise en place statistique fiable.

1.c. Les disfonctions du modèle reconnues par le Rapport
Continuons notre lecture du Rapport.

Il cite, dans la note précédemment reproduite, des inconsistances. Qui doivent être référencées par trois différentes annexations. Ce qui, à notre sens, devrait commencer à poser problème. Mais, apparemment, non.
De fait, le Rapport exprime encore:

"The 10 countries with the lowest average life evaluations are somewhat different from those in 2016, partly due to some countries returning to the surveyed group—the Central African Republic, for example, and some quite large changes in average ladder scores, up for Togo and Afghanistan, and down for Tanzania, South Sudan, and Yemen. Compared to the top 10 countries in the current ranking, there is a much bigger range of scores covered by the bottom 10 countries. Within this group, average scores differ by as much as 0.9 points, more than one-quarter of the average national score in the group. Tanzania and Rwanda have anomalous scores, in the sense that their predicted values, which are based on their performance on the six key variables, are high enough to rank them much higher than do the survey answers.
Despite the general consistency among the top countries scores, there have been many significant changes in the rest of the countries. Looking at changes over the longer term, many countries have exhibited substantial changes in average scores, and hence in country rankings, between 2005-2007 and 2014-2016, as shown later in more detail."19

Dit en termes moins élégants, le Rapport accepte, bien que les reconnaissant improbables, des chiffres de "bonheur" de pays dont on ne sait pas s'il sont exacts ou non.
Ce sont, en outre, comme le reconnaît le Rapport, des pays qui n'ont pas été en permanence révisés.

Seront ces éléments suffisants pour empêcher de prendre au sérieux des conclusions plus générales?

2. La pratique
2.a. "lors que tout le monde sera content, & que serez heritier de vous mesmes"
Pour améliorer encore le phénomène d'éloignement progressif d'une référenciation correcte, sur un thème aussi abstrait, redisons-le, le Rapport crée un pays avec les pires niveaux possibles, afin, selon le principe employé également en éducation contemporaine, que les participants ne soient pas dans le rouge:

"The length of each overall bar represents the average score, which is also shown in numerals. The rankings in Figure 2.2 depend only on the average Cantril ladder scores reported by the respondents.
Each of these bars is divided into seven segments, showing our research efforts to find possible sources for the ladder levels. The first six sub-bars show how much each of the six key variables is calculated to contribute to that country’s ladder score, relative to that in a hypothetical country called Dystopia, so named because it has values equal to the world’s lowest national averages for 2014-2016 for each of the six key variables used in Table 2.1. We use Dystopia as a benchmark against which to compare each other country’s performance in terms of each of the six factors. This choice of benchmark permits every real country to have a non-negative contribution from each of the six factors."20

En absence, donc, d'un zéro nominal, on ne peut avoir qu'à faire à une sélection arbitraire, c'est-à-dire, même en supposant que les numéros n'ont pas été ré-arrangés par les participants, rendue fictive par l'apparition d'un État qui, loin d'être un témoin neutre comme dans les sciences exactes (le pot sans graine pour vérifier que l'effet de la photosynthèse s'applique aux plantes vivantes), est un autre acteur, pris implicitement en compte pour rejeter les données originelles et leur en substituer de plus dociles.
Si le point zéro n'existe pas, on part certes bien du 1, mais on évite la possibilité d'accepter le rejet ou l'inaction.
Posons-le ainsi: un pays qui n'a pas évolué, ou a régressé ne peut être noté en ce sens, puisqu'auparavant on lui impose une discrimination positive (personne n'est totalement mauvais).

"To provide more assurance that our results are not seriously biased because we are using the same respondents to report life evaluations, social support, freedom, generosity, and corruption, we have tested the robustness of our procedure this year (see Statistical Appendix for more detail). We did this by splitting each country’s respondents randomly into two groups, and using the average values for one group for social support, freedom, generosity, and absence of corruption in the equations to explain average life evaluations in the other half of the sample. The coefficients on each of the four variables fall, just as we would expect. But the changes are reassuringly small (ranging from 1% to 5%) and are far from being statistically significant."21

"The coefficients on GDP per capita and healthy life expectancy are affected even less, and in the opposite direction in the case of the income measure, being increased rather than reduced, once again just as expected. The changes are tiny because the data come from other sources, and are unaffected by our experiment. However, the income coefficient does increase slightly, since income is positively correlated with the other four variables being tested, so that income is now able to pick up a fraction of the dropin influence from the other four variables. We also performed an alternative robustness test, using the previous year’s values for the four survey-based variables. This also avoids using the same respondent’s answers on both sides of the equation, and produces similar results, as shown in Table 12 of the Statistical Appendix. The Table 12 results are very similar to the split-sample results shown in Tables 10 and 11, and all three tables give effect sizes very similar to those in Table 2.1."22


2.b. L'"Appendice Statistique"
Or, si nous nous reportons, à présent, à cet "Appendice Statistique"23, l'on se rend compte qu'aucune explication sur les enquêteurs n'y est donnée.
Les pays sont référencés, de nouveau, en fonction des modifications du sentiment de leurs ressortissants sur leur bonheur personnel.
Regardons de plus près, là encore, le cas du Nicaragua.
Il y obtient, entre 2005 et 2016, par année, les scores de:

"Nicaragua (158) 1001 1000 1000 1012 1000 1003 1000 1000 1000 1000 1000"24

Avec une croissance en points à partir de 2008, et en particulier à partir de 201125. Un pic de bonheur se note en 2010, après une croissance de ce sentiment à partir de 2008, une faible baisse et une stagnation entre 2011-2012, puis une reprise avec un nouveau pic, plus élevé, en 2014, une faible baisse en 2015, et une stagnation en 2016.
Il nous semble, si nous essayons de deviner, qu'un nouveau pic devrait être attendu en 2017 (pour le Rapport de 2018). En effet, la méthode de changement d'enquêteurs (mais quels sont-ils? On ne le saura pas) semble n'avoir eu aucun effet sur le fait qu'après chaque fraude électorale (2008, 2011), la population nicaraguayenne souffre une poussée de bonheur l'année suivante. Curieusement, ses niveaux de satisfaction se font plus grands.
On se demandera pourquoi les enquêteurs ne l'ont pas noté. On verra aussi si notre prognostic s'avère ou pas.

La réponse, cependant, peut être, soit que les enquêteurs sont à la solde du pouvoir en place, soit qu'ils (ou du moins leur réviseurs internationaux) méconnaissent suffisamment le contexte interne pour pouvoir assumer un léger doute sur une réponse sociale à un fait dommageable aussi inédite et incompréhensible.

Pour tenter de les exempter, on dira que, sans doute, après le Coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, la population française aurait juré ses grands dieux être bien mieux cette année là que l'antérieure, y aidant, évidemment, par le même principe déjà énoncé de peur de la répression-pression sociale, les exactions, l'état de siège et la répression. Les écrits du changeant Émile Gaboriau en sont la preuve. Et n'en est-ce pas le meilleur exemple le plébiscite du nouveau régime. Mais:

"La consultation se déroule «en pleine terreur» sur la partie du territoire encore en état de siège. Seuls les journaux favorables au plébiscite sont autorisés à paraitre. Les listes électorales sont purgées entre le coup d’État et le vote."26

Ainsi, il est intéressant de noter le haut niveau de manque de confiance interpersponnel des Nicaraguayens, et des Latinoaméricains en général:

"Nicaragua se ubica en el puesto 13 dentro de 18 países de la región en tener un bajo nivel de confianza interpersonal, indica el Latinobarómetro.
En ese informe se consultó a la población latinoamericana sobre la confianza interpersonal y concluye que en general se reporta una disminución en esa percepción, que comenzaron a estudiar desde 1995.
Ahora el déficit de confianza está ocurriendo en un momento donde se mezclan las bajas perspectivas económicas en la región con las altas demandas de los ciudadanos hacia los gobiernos”, señala Latinobarómetro.- -
La pregunta que hicieron a los nicaragüenses fue: ¿Hablando en general, diría usted que se puede confiar en la mayoría de las personas o que uno nunca es lo suficientemente cuidadoso en el trato a los demás?
Solo el 18% contestó que sí confía en las demás personas.
En la región, en el primer lugar de nivel de desconfianza está Brasil, con el 3%, y le sigue Costa Rica, con el 10%."27

2.c. Une curieuse double définition
2.c.1. Les statistiques contradictoires
On note que, pour le Nicaragua (qui apparaît en 43ème position sur 155 pays), comme pour l'ensemble des autres pays (au moins du 1er poste au 106ème28), l'aide sociale (en jaune) et le PIB par habitant (en vert) semblent expliquer (on ne sait pas trop bien, donc, s'il s'agit, pour la similitude de dimensions des barres, d'une explication a posteriori des auteurs, ou d'une statistique sortie a priori des réponses des interrogés) la raison de l'aussi bonne position de ce petit pays.
On ne sait pas trop bien pourquoi, alors que les résultats du FMI donnent au Nicaragua la 138ème place (PIB en nominal) et la 130ème (PIB en PPA)29 en 2015, soit une moyenne qui la place en 132ème place pour le FMI, en 131ème pour la Banque Mondiale (2011-2015) et en 141ème selon la CIA (pour la période 1996-2016)30, la perception individuelle de cette situation serait différente.
D'autres sources citent le Nicaragua en 139ème position pour 2015:

"Si ordenamos los países que publicamos en función de su PIB per cápita, Nicaragua se encuentra en el puesto 139, por lo que sus habitantes tienen, según este parametro, un bajo nivel de riqueza en relación a los 196 países de los que publicamos este dato."31

Si toutefois:

"El producto interior bruto de Nicaragua en 2015 ha crecido un 4,9% respecto a 2014. Se trata de una tasa 3 décimas mayor que la de 2014, que fue del 4,6%."32

Et en 2016:

"La brecha más ensanchada del PIB per cápita de Nicaragua con respecto a sus pares centroamericanos es con el de Costa Rica, cuyo ingreso bruto por persona se ubicó en 10,947 dólares."33

"El Producto Interno Bruto per cápita de Nicaragua ya es superior a los dos mil dólares, tras haber registrado el año pasado un crecimiento de 6.5 por ciento, según datos del Banco Central de Nicaragua (BCN). Con ello, el ingreso bruto por persona se elevó en 124.5 dólares."34

Cependant, en 2013:

"Nicaragua registró un ingreso bruto per cápita de US$2,551 en el 2012, el menor de Latinoamérica, según un informe presentado ayer por el Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo, PNUD.
Mientras en Desarrollo Humano, Nicaragua se colocó en el puesto 129 de 187 países a nivel mundial.
Comparado con el resto de países de Centroamérica, Nicaragua quedó en último lugar en ingreso bruto per cápita el año pasado."35

Les chiffres officiels indiquent, certes:

"La pobreza extrema en Nicaragua bajó del 9,5 % en 2013 al 7,6 % en 2015, según los resultados del estudio "Encuesta de hogares para medir la pobreza en Nicaragua, Fideg 2015".
En tanto, la pobreza en general bajó de 40,5 % en 2013 a un 39 % en 2015, es decir que hubo una reducción del 1,5 puntos, detalló el estudio.
Se consideran pobres en Nicaragua a las personas que viven con 1,88 dólares al día y pobres extremos a los que viven con 0,93 dólares por día, explicó esa ONG.
"Los resultados muestran que se mantuvo la tendencia hacia la baja de la incidencia de la pobreza, aunque los cambios de un año a otro han sido moderados", señaló el director de investigaciones del Fideg y coordinador del estudio, Enrique Alaniz, en una declaración pública.
El estudio fue realizado el año pasado en 1.700 hogares urbanos y rurales y tiene un margen de error de 2,4 % y un nivel de confianza de 95 %, según la ficha técnica.
Según los últimos datos del Gobierno de Nicaragua, la pobreza pasó de 48,3 % en 2005 al 42,5 % en 2009, mientras que la extrema fue del 17,2 % en 2005 al 14,6 % en 2009, basado en resultados de una encuesta de medición de calidad de vida realizada por el Instituto Nacional de Información para el Desarrollo (Inide)."36

2.c.2. Le bonheur dans les petits pays: "Pour vivre heureux, vivons cachés"

"Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents! Dame nature
Pour lui fit tout, et pour moi rien.
Je n’ai point de talent, encor moins de figure.
Nul ne prend garde à moi, l’on m’ignore ici-bas:
Autant vaudrait n’existait pas."
(Florian, "Le Grillon")

On assumera facilement que cela est à la base du changement de perception par les Nicaraguayens de son niveau de bonheur37.

"Table 21: Decomposing changes in happiness from 2005-2007 to 2014-2016, equal weight for each country/territory, for the top 10 countries/territories in terms of happiness changes

Period
2014-2016
Period
2005-2007
Explained changes in happiness due to
Happiness
5.787
4.829

Logged GDP per capita

9.234
9.003
.079
Social support


.869
.844
.057
Healthy life expectancy
63.532
60.828
.079
Freedom to make life choices
.719
.665
.058
Generosity
-.025
-.057
.027
Perceptions of corruption
.81
.853
.023
Sum of explained changes in happiness


.323
Total changes in happiness


.959
Note: The following countries/territories are in this group: Bulgaria, Chile, Ecuador, Latvia, Moldova, Nicaragua, Russia, Sierra Leone, Slovakia, Uzbekistan."38

"Table 29: Decomposing changes in happiness from 2005-2007 to 2014-2016, equal weight for each country/territory, for Latin America and Caribbean


Period
2014-2016
Period
2005-2007
Explained changes in Happiness due to
Happiness


5.958 5.771

Logged GDP per capita 9.283 9.109 .059
Social support .845 .87 -.059
Healthy life expectancy 64.398 62.747 .048
Freedom to make life choices .783 .736 .052
Generosity -.031 .029 -.05
Perceptions of corruption .8 .807 .004
Sum of explained changes in happiness



.054
Total changes in happiness



.187
Note: The following countries/territories are in this group: Argentina, Belize, Bolivia, Brazil, Chile, Colombia, Costa Rica, Dominican Republic, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Haiti, Honduras, Jamaica, Mexico, Nicaragua, Panama, Paraguay, Peru, Trinidad and Tobago, Uruguay, Venezuela."39

On ne peut s'empêcher de noter que le Nicaragua, dans son évolution, s'associe (Tableau 21) à des pays très particuliers, comme l'Équateur, la Russie, et de petits pays de l'Est. D'autre part, elle rentre, par sa position, dans l'ensemble hétérogène des pays qui forment l'Amérique Latine (Tableau 29: "for Latin America and Caribbean"), ce qui ne nous en dit pas beaucoup plus.
Posé autrement, d'une part, le Nicaragua est référencé, confusément, par sa situation géographique, ce qui semble curieux comme système, si ce n'est une préjugé, donc, plus qualitatif, mais organisatif par région du globe (Tableau 29), comme le montrent les Tableaux 23 à 3240, et, de l'autre, par des changements contextuels, qui, cette fois, l'associent à des sous-pays difficiles de classifier, car, comme lui, non réellement représentatifs sur le plan mondial. Ce qui implique une autre constatation: comme on ne les connaît pas, on peut en dire à peu près ce que l'on veut.

3. La vérité contre la macroéconomie
3.a. La microéconomie des pauvres
En 2011, déjà, l'économiste nicaraguayen Néstor Avendaño écrivait:

"La macroeconomía está excelente, eso lo han oído todos, pero la microeconomía está muy mal, eso también lo dicen todos. Los políticos a cargo de la política económica nacional manifiestan una plena satisfacción de los resultados de la evaluación macroeconómica que realiza la misión técnica del Fondo Monetario Internacional (FMI), sin pensar en las condiciones particulares de los sectores y agentes económicos y sociales de nuestro país.
Las clásicas expresiones que ya no interesa saber cuál es el monto de las reservas internacionales brutas del país sino su cobertura sobre la base monetaria, y que se ha contenido el deterioro fiscal porque el déficit del presupuesto nacional es cercano al 1% del Producto Interno Bruto (PIB) después del registro de las donaciones externas, son muestras de que la macroeconomía ha pasado a un segundo plano y ahora la preocupación debería centrarse en la microeconomía.
El reto principal del próximo presidente de Nicaragua es la economía sectorial y no la macroeconomía –aunque ésta debe ser siempre cuidada más no anhelada-, con la facilitación del pleno empleo y la consecuente erradicación del desempleo y del subempleo, éste último mal llamado ocupación por nuestros servidores públicos para ensalzar su gestión pública. El subempleo ha sido una tragedia permanente en Nicaragua y, en un mundo racional, poner fin a esta tragedia sería la principal prioridad económica de un nuevo gobierno.
Pero, ¿por qué la microeconomía está bastante mal en nuestro país?
Es obvio que no existe una política nacional de empleo, mucho menos una política de pleno empleo. El Consenso de Washington no genera pobreza, sino que funciona sobre la pobreza, lo cual se demuestra con sus resultados económicos y sociales en nuestro país durante dos décadas. La ley del Banco Central de Nicaragua (BCN), aprobada en el 6 de agosto del año pasado, sólo garantiza los objetivos de la estabilidad del córdoba y el buen desenvolvimiento de los pagos internos y externos, mientras que el presupuesto gubernamental refleja los graves problemas estructurales que el 30% del gasto total corresponde a la inversión pública –el gasto corriente no disminuye la pobreza, le recuerdo a nuestros servidores públicos- y el 40% por ciento del financiamiento de dichas inversiones proviene del exterior.
Por lo tanto, puedo sugerir las recomendaciones de incluir el mandato del crecimiento económico en la ley del BCN, reducir el consumo público y aliviar la carga del pago de intereses de la deuda pública interna para crear un mayor espacio fiscal para el gasto de inversión pública. Todo eso apuntaría a la creación de más empleo formal, con el propósito adicional de disminuir la informalidad que abarca al 70% del mercado laboral.
El crecimiento económico de Nicaragua en los últimos 17 años ha sido insuficiente, diría anémico, al registrar una tasa promedio anual de 3.8%. La economía nicaragüense debería crecer al menos a una tasa anual de 6% para reducir en 1 punto porcentual la tasa de desempleo de nuestro mercado laboral, lo cual demanda más educación técnica, más capitalización en el agro y la agroindustria, más transferencia de tecnología y una mayor y mejor infraestructura económica, principalmente la red vial, la introducción de agua potable, alcantarillado, saneamiento ambiental y telecomunicaciones, especialmente en las zonas rurales, y mejores condiciones portuarias.
Sin embargo, el crecimiento económico, mejor dicho el ingreso, debe distribuirse con una mayor equidad entre la población. El motor del anémico crecimiento económico ha sido el comportamiento del volumen de la exportación de bienes y servicios y, en el pasado reciente, la banca comercial –que desde hace dos años se ve decaída- y la construcción –que ahora resurge después de cinco años de caídas consecutivas-, lo cual indica que el ingreso se ha concentrado en pocas manos en nuestro país. Cabe señalar que el índice de Gini de la distribución del ingreso ha disminuido 1 décima en 11 años al pasar de 0.54 en 1998 a 0.46 en 2009.
Se requieren, pues, políticas de redistribución del ingreso, que no son impulsadas desde el presupuesto gubernamental porque el pago de intereses y amortizaciones de la deuda gubernamental interna y externa se apodera del 21% del presupuesto nacional. Una sugerencia en este sentido es el fortalecimiento de la Bolsa de Valores de Nicaragua, mediante un diálogo político-empresarial que establezca una mayor confianza entre los inversionistas financieros para transar papeles estatales con un mayor plazo y una menor tasa de interés en su mercado secundario y, así, reducir la presión de la carga del servicio de la deuda pública, especialmente la interna.
Otros ejemplos, con base en datos oficiales de 2010, que ayudan a explicar el porqué la microeconomía está mal se distinguen con: el deterioro del 5.3% del poder adquisitivo del salario promedio nacional; la presencia de 1 millón 287 mil personas que laboran menos de 40 horas a la semana o menos de 8 horas diarias y de otras 246 mil personas que devengan un ingreso menor que el salario mínimo; el registro de 534 mil 881 trabajadores activos, el 23% de la población económicamente activa, con seguridad social; la cobertura de 70% del salario promedio nacional sobre el costo de la canasta de 53 productos de consumo básico; en la actualidad, la tasa de interés activa de corto plazo “dolarizada” o con mantenimiento de valor es de 12.48%, lo cual inhabilita un adecuado desempeño productivo e impide la creación de empleos.
Otros ejemplos, con base en datos oficiales de 2011, que también ayudan a explicar las “maldades” microeconómicas, son: el numerario o el monto de córdobas que circula fuera del sistema financiero, se redujo en un 14% en el primer cuatrimestre, lo cual garantiza la estabilización macroeconómica pero irrita la demanda interna, o sea el consumo y la inversión; y un superávit fiscal equivalente a 27 millones de dólares en el primer trimestre, lo cual protege reservas internacionales y no atiende las necesidades sociales de la población, con más razón en un país pobre como es Nicaragua, aún muy endeudado en términos de producción.
Entre los primeros 10 productos de consumo de la población nicaragüense no se encuentran carnes que suministran proteínas –sólo leche y frijoles-, y abundan los carbohidratos; las personas que viven en zonas rurales son casi 5 veces más pobres extremas y casi 2 veces más pobres que las personas que viven en zonas urbanas; el 47% del gasto total de consumo de las familias se concentra en alimentos y el 9%, en servicios básicos de la vivienda; el abismo entre los no pobres y los pobres es grande: un no pobre, que pertenece al 57.5% de la población total del país, percibe un ingreso promedio anual equivalente a 1,381 dólares, mientras que un pobre, integrante del 42.5% de la población, tiene un ingreso promedio anual de 468 dólares."41

La situation n'a pas changé en 2017, comme l'expriment dans leurs interventions radiophoniques et audiovisuelles les économistes et politiciens du MRS Mundo Jarquín et Enrique Saenz.
Avendaño la réaffirme lorsqu'il avertit, cette fois en 2017:

"Como ha sido usual desde el inicio de la década de los noventa del siglo pasado, en Nicaragua la política monetaria ha estado muy limitada por la presencia de tres monedas en el mercado local –el dólar estadounidense, el córdoba y el córdoba con mantenimiento de valor, éste último un dólar disfrazado-. Sus tres principales objetivos son el aumento de las reservas internacionales brutas del Banco Central de Nicaragua (BCN), el mantenimiento de un tipo de cambio estable y la permanencia de una tasa de inflación baja y estable.
Entre enero y mediados de marzo de este año, el saldo de las reservas internacionales brutas en las arcas del BCN mostró un incremento de 17 millones de dólares, pero continúa dependiendo principalmente de los incrementos de los depósitos de encaje en dólares y del fondo de garantía de los depósitos en dólares (FOGADE) que los grupos financieros llevan al BCN. Esa dependencia, que se observa desde el año pasado, se explica por el desplome del crédito petrolero de Venezuela. Según datos del BCN, a mediados del año pasado, el monto total de dicho crédito ascendía a 3 mil 757 millones de dólares, defendía la posición de dichas reservas internacionales y garantizaba el cumplimiento de las condicionalidades de la estabilidad macroeconómica del país en cualquier momento del año.
La notable reducción del crédito petrolero también forzó recientemente a la empresa Alba de Nicaragua, S.A. (ALBANISA) a suspender la asignación de esos recursos al financiamiento de los programas emblemáticos para la reducción de la pobreza, tales como “Viviendas para el Pueblo”, “Proyecto Hambre Cero” y “Calles para el Pueblo”, que eran donados a sus beneficiarios. Ahora, la empresa financiera Caja Rural Nacional, S.A. (CARUNA), la más grande cooperativa de ahorro y crédito rural, es la institución prestamista para continuar la ejecución de esos programas emblemáticos, por lo cual es muy probable que se desacelerará la reducción de la pobreza entre los prestatarios rurales.
Además, desde mediados del año pasado el BCN fortaleció la defensa de la posición de las reservas internacionales oficiales del país con una fuerte reducción de la base monetaria, lo cual también implicó una menor crecimiento de la disponibilidad de córdobas que circulan fuera del sistema financiero nacional y, consecuentemente, en una fuerte desaceleración del medio circulante (M1) en el mercado local, excluyendo los depósitos transferibles del Sector Público No Financiero (SPNF). El costo de esa contracción de dinero (en córdobas) fue la desaceleración del crecimiento económico esperado en 2016, porque se entorpecieron las decisiones empresariales sobre las ventas de sus productos en el mercado local y el mantenimiento de sus inventarios.
Ahora la principal fuente de divisas para aumentar las reservas internacionales del BCN será el flujo de inversión extranjera directa. Prevemos que la política monetaria muy contractiva continuará vigente en este año debido a los riesgos políticos crecientes, ya que los riesgos económicos y financieros son muy bajos de acuerdo con datos de Consultores Para el Desarrollo Empresarial (COPADES).
Con las operaciones de mercado abierto, uno de los instrumentos de BCN para regular la liquidez en córdobas y mantener una presión inflacionaria baja y estable, se subastan semanalmente Letras Estandarizadas y con la colocación neta de esos papeles (colocaciones menos redenciones) el BCN ha sacado de circulación 2 mil 312 millones de córdobas entre enero y mediados de marzo de este año.
El monto total subastado de Letras Estandarizadas equivale a 434 millones de dólares pagaderos en córdobas al tipo de cambio oficial del día en que sean redimidos, pero el 82% de ese total se concentra en papeles con plazos de 1 semana, 2 semanas y 1 mes, lo que deja a entrever incertidumbre y desconfianza entre los inversionistas financieros o grupos bancarios radicados en el país.
La tasa de encaje sobre los depósitos en córdobas en el sistema financiero nacional, segundo y último instrumento disponible en manos del BCN para regular la liquidez (en córdobas), tiene un nivel legal de 10% pero el nivel efectivo es igual a casi 23%, con el cual se ha facilitado el aumento de 430 millones de córdobas en el saldo los depósitos de dicho encaje en el BCN. Cabe recordar que si la tasa de encaje es alta, las tasas de interés activas del sistema financiero nacional también serán altas porque los depósitos de encaje en córdobas no tienen mantenimiento de valor ni generan intereses para los grupos bancarios radicados en el país.
Con la política monetaria del BCN, en la cual las tasas de interés no juegan ningún papel para controlar la inflación ni asegurar el pleno empleo, lo único que puede hacer el BCN es continuar “esterilizando” al mercado de dinero, es decir, reduciendo la base monetaria. Esto obliga a los empresarios que destinan gran parte de sus productos al mercado local a tener cautela en la ejecución de sus presupuestos de corto plazo, especialmente en los pronósticos de los ingresos por ventas de sus productos y de los costos por mantenimiento de inventarios de materias primas, productos en proceso y productos terminados. En otras palabras, los empresarios tendrán que evitar que sus tasas de rentabilidad reflejen desviaciones importantes a la baja al final del ejercicio económico de este año."42

3.b. La perte du pouvoir d'achat et le modèle nicaraguayen d'enrichissement
Mais exprimons-le de manière plus simple.

La dévaluation, autre forme de manipulation, comme on le voit depuis 2006 au Nicaragua, non pour une crise obscure comme dans le reste du monde, mais par le double fait que les principaux membres du parti de gouvernement (notamment Bayardo Arce, propriétaire de plusieurs négoces, de sport comme le Boer, et d'une chaîne de supermarchés) ont des actions ou sont propriétaires d'affaires commerciales, et que, grâce à leur poste, ils ont pu développer des échanges d'exportation, notamment avec le Vénézuéla, en accord avec leur collègues de l'entreprise privée, représentée par les organisations du Cosep et d'Amcham, la dévaluation a des causes très précises. Le coût pour le citoyen national du bien-être économique de l'entreprise privée a été que les produits de base, comme la viande, ont commencé à être vendus au prix international, très au-dessus du pouvoir d'achat du consommateur nicaraguayen. La folie des prix de la viande (boeuf et porc) a emporté ou été suivi par celui des produits laitiers dont notamment le fromage et le beurre, des oeufs, du poulet, et consécutivement des autres produits.
Mais, outre le fait que les causes en sont claires, les conséquences en sont prévisibles, l'augmentation des salaires, toujours en-dessous du pourcentage d'inflation, mais suffisamment pour ne pas empêcher les commerçants d'avoir des ventes nationales, même si elles sont devenues relatives.
La dévaluation s'opère par deux voies dans le cas évoqué: d'abord l'augmentation des prix (la livre de viande ou du fromage en 2006 valait entre 15 et 20 córdobas, et en 2013 elles valent respectivement 70 et 45 córdobas), mais aussi par la perte systématique de valeur de la monnaie nationale (consécutive au phénomène provoqué d'inflation) par rapport à la monnaie de référence, le dollar (en 2006 1 dollar valait 16 córdobas, en 2013 il en vaut 25,5). On le voit bien cependant, au travers des chiffres référencés, la dévaluation de la monnaie (159,375%) n'a pas de comparation réelle avec l'inflation du coût de la vie (respectivement, si l'on part d'une moyenne initiale en 2006 de 17,5 córdobas par livre, une augmentation de 400% pour la viande et de 257,14% pour le fromage, les oeufs quant à eux ont souffert une augmentation similaire à la viande, puisqu'ils coûtait 1 córdobas par oeuf en 2006, et qu'en 2013 un oeuf coûte 4 córdobas), ou, dit autrement, avec la perte de pouvoir d'achat. L'inflation doublant et triplant la dévaluation monétaire, qui ne peut donc en être la cause. On nous dira qu'elle n'en est que l'une des causes. Nous disons qu'elle en est, au contraire, la conséquence.

Mais, plus révélateur encore, l'inflation est parallèle à la revalorisation, annuelle, des salaires, évidemment, celle-ci ne dépassant jamais le 5 ou 10%. Ainsi, le salaire minimum étant en 2006 de 2000 córdobas, et le panier alimentaire de base de 6000 córdobas, et en 2013 le salaire minimum de 3500 córdobas (175% de revalorisation) et le panier alimentaire de base de 13000 córdobas (216,67% d'inflation), si l'inflation, comme phénomène isolé, était réellement dû à une crise quelconque (et non au prix du marché, qui est en fonction d'un plus grand bénéfice, donc fondé sur une valeur positive pour le négociant, non négative comme on veut bien nous le faire croire), de la même manière que dans le cas mentionné de la revalorisation monétaire (dont nous avons rappelé les exemples du Franc en 1960 ou de l'apparition de l'Euro en 2000), ladite crise empêcherait, logiquement, la revalorisation salariale. Ce qui n'est pas le cas. En effet, si je perds de l'argent, par exemple, en ayant trop de crédits, et donc un trop à payer par rapport à mon salaire réel, il m'est impossible que revaloriser celui-ci de manière à l'ajuster, ne fusse que moyennement, à mes nécessités. Si je gagne 10000 Francs, desquels je dois rembourser 7500 mensuellement, je n'ai aucun moyen, moins encore en m'endettant pour rembourser ce que je dois, de résoudre la dévaluation réelle de mon salaire net mensuel. Si je m'endette encore plus, en supposant, ce qui est peu probable qu'étant déclaré insolvable auprès de la Banque de France, un organisme de crédit me prête quand même de l'argent, je ne ferai que me surendetter. Dans le cas contraire, je ne pourrai jamais tirer des 2500 Francs qui me restent une valeur ajoutée disons de 2000 Francs pour réajuster mon salaire à ma nécessité. Le fait que les sociétés puissent le faire, et non dans le cas d'une crise, mais de manière permanente, prouve, là encore, que l'inflation et la dévaluation sont des faits symboliques, non réels, provoqués, non naturels.
Une crise est, par définition, un phénomène momentané, passager. Or depuis 1974 en France, on n'a connu que la crise, pour une raison ou une autre. Les fameuses années 1980, des yuppies de Wall Street, du film homonyme, de Bernard Tapie, promu figure emblématique de la France de l'époque par le soi-disant gouvernement de gauche de Mitterand, plus monarchique dans ces actions qu'autre chose, et pour cela bien représenté par la figure qui lui fut associée du sphynx, furent pour le pays d'augmentation du chômage et pour cela de la création du RMI, des emplois-jeunes, et colatéralement des Restos du Coeur. Alors que les annés 1970 le furent de l'ANPE, et les années 1990 de l'APEC. On oubliera pas que les années 1950 de la reconstruction le furent des Compagnons d'Emmaüs. Ceci nous amène à constater que les gouvernements ne vivent que de et dans la crise, par conséquent les États et les Nations aussi. Supposons donc qu'ils empruntent au FMI pour résoudre momentanément la "situation de crise" (on notera, d'un point de vue lingüistique, que la redondance du concept d'éphémérité de la crise est expose dans le groupe nominal par le terme "situation"), il faudrait alors nous expliquer comment et pourquoi ils peuvent entrer et sortir de la crise (on le voit actuellement avec les plans de redressement de l'Union Européenne) sans que les citoyens en sortent eux-mêmes. De la même manière, il faudrait expliquer comment la résolution momentanée de la crise peut se faire dans un cadre hors de la crise (renflouement arbitraire des caisses de l'État ou injection d'argent, soit aux banques comme l'a fait notamment Obama au début des années 2010, soit aux citoyens, par la revalorisation salariale, sans que périclite à l'instant l'État sous le poids de sommes énormes, on parle de millions délivrés mensuellement à des millions de personnes). Finalement, le fait que, comme sous l'Ancien Régime, le peuple s'appauvrisse et même meurt de faim (ce qui est à peu près la situation actuelle dans toute l'Union Européenne) ne prouverait pas pour autant que les fonds distribués, ou pour mieux dire que la distribution des fonds par l'État a une logique certaine. Le siècle de Louis XIV est celui des grandes réalisations, du château de Versailles, des somptueuses fêtes royales et des fortifications dans tous le royaume. Les années 1980 furent celles des Grands Travaux. Les banquiers renfloués par Obama s'offrirent à eux-mêmes les plus grosses primes jamais vues comme cadeau de fin d'année (ce qui laisse penser que ce qui, pour les pays, était une catastrophe, pour eux fut une excellente affaire, impliquant un concept de planification de la crise pour en tirer parti, ce qui confirme notre thèse: à savoir que la crise est un élément symbolique, créé, non naturel et imprévisible). Les années 2010, de pleine crise pour l'Union Européenne, n'empêchent pas celle-ci de mettre en place des programmes d'aide aux pays pauvres, comme par exemple l'aide luxembourgeoise de plusieurs millions d'Euros pour la création de routes touristiques au Nicaragua (500.000 Euros par projet pour INTUR - Ministère du Tourisme nicaraguayen -, notamment sur la Route du Café). Entre 2010 et 2012, l'agence de coopération norvégienne au Nicaragua donna 3.000.000 de dollars sur trois ans (correspondant donc à un million par an) au Centre Nicaraguayen d'Écrivains CNE pour son concours annuel et la publication des ouvrages gagnants. Pour sa part, alors que les différents organismes de coopération, incluant les norvégiens, s'en allèrent du Nicaragua suite aux fraudes électorales successives de 2008 et 2011, la coopération espagnole (étant, il faut le rappeler, l'Espagne le pays de l'Europe réduite le plus touché par la crise économique) n'a cessé d'augmenter ses projets dans le pays, notamment autour de la formation des personnels de mairie dans différents domaines, investissant d'énormes quantités.
Il faut également préciser que l'Union Européenne a dans l'actualité des programmes de coopération internationale, respectivement Horizon 2020, qui en 2014, selon son propre site (http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-1122_en.htm), dispose de deux milliards d'Euros, alors que les Marie Curie Actions, selon son site (http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-223_en.htm), offrit en 2013 la somme totale de 227.000.000 d'Euros.

TABLEAU ET RÉSUMÉ


CAUSE
SOLUTION
CONSÉQUENCE
REVALORISATION PERTE DE VALEUR DE LA MONNAIE PERTE DE DÉCIMALES DÉVALUATION
INFLATION AUGMENTATION DU COÛT DES PRODUITS RÉAJUSTEMENT ET AUGMENTATION POURCENTUEL DES SALAIRES PERTE DU POUVOIR D'ACHAT
DÉVALUATION INFLATION AFFAIBLISSEMENT DES TAXES AUX ENTREPRISES ET AUX BANQUES, ET AUGMENTATION DES COTISATIONS POUR LES SALARIÉS INFLATION

On le voit donc bien dans le précédent tableau, la cause et l'effet souvent se confondent - on est donc face à un serpent qui se mord simplement la queue -, non par incapacité des pouvoirs publics, comme on le pense souvent, ni par méconnaissance des économistes, mais, comme on le voit dans la partie "Solution" de la ligne "Dévaluation", parce que les bénéfices pour le capital (quelqu'il soit, public, c'est-à-dire d'État, ou privé, c'est-à-dire des entreprises, lesquels se confondent le plus souvent, comme on le voit dans les scandales43 de l'extraction de gaz naturel aux États-Unis et l'inaction volontaire des sénateurs, et du président même, en place grâce aux donations des multinationales pétrolières qui dirigent ce "passage" des énergies fossiles vers les énergies renouvelables44; ou comme on le voit encore dans la systématique offre d'aide aux banques par les gouvernements, états-unien et européens, lors des crises et le renforcement des mesures de restriction parallèles pour l'ensemble des citoyens, le cas le plus récent étant, en Amérique Centrale, celui du Honduras où, en janvier 2014, face au manque de produits du panier des biens basiques, le gouvernement a décidé d'augmenter de 4% les impôts sur les produits, pour résoudre la crise économique, qui pour lui correspond à un manque à gagner; on le voit finalement au Nicaragua lorsque le gouvernement ortéguiste, étroitement associé au Cosep, et dans lequel la famille présidentielle dirige des sociétés de publicité, l'ensemble des chaînes nationales, des stations de radios, l'importation et la vente de l'essence, etc., et où ce même gouvernement, qui pêche dans les ressources de la Sécurité Sociale INSS, laquelle reçoit, de 500.000 cotisants, une moyenne de 50.000.000 córdobas mensuels, pour ses projets populistes, comme les Maisons du Peuple, et pour ce faire a, avec l'accord du FMI, réduit par trois voies les bénéfices de la retraite par une imposition à l'Assemblée durant la fermeture de celle-ci en décembre: premièrement, le plafond de retraite passe de 1500 dollars à 800 dollars; deuxièmement, la retraite ne sera plus déterminée sur la base des trois dernières années, mais sur l'ensemble des années cotisées - un professeur d'Université chef de Département, avec 35 ans de carrière en 2013, et qui gagne un salaire de 14000 dollars mensuels, 35000 córdobas au cours actuel, la retraite correspond à 80% du salaire, ne recevrait plus 11000 dollars mais 800, et en outre, étant donné que sa retraite sera déterminée non sur ces dernières années, mais sur l'ensemble de ces cotisations, et que dans les années 1980, par le fait de la guerre, pour le même poste il recevait un salaire mensuel de 15 dollars, on comprend que la pension réelle qu'il percevra sera réduite d'autant, par cette double mesure -; troisièmement, l'augmentation des cotisations, en particulier en fonction des salaires - le gouvernement jouant sur le fait que, pour être de gauche, il prétend, en temps futur car il ne le fait pas encore, augmenter le salaire minimum, lequel est de 3500 córdobas mensuels, alors que le panier des biens basiques coûte 13000 córdobas, mais cela lui permet, au travers de ses portes-voix, des associations de personnes âgées et de représentants syndicaux, groupes d'affiliation sandiniste, créés, de fait, dans le cas des syndicats, dans les années 1980, d'employer le discours de division sociale, comme le font aussi les gouvernements français successifs, entre ceux qui gagnent moins et ceux qui, gagnant plus, doivent payer plus, en raison de la dite justice sociale, oubliant par là même qu'une personne qui gagne plus de 10.000 córdobas mensuels n'est pas une personne riches, mais un simple représentant de la classe moyenne basse -, augmentation des cotisations qui implique une perte constante durant toute la durée de l'activité professionnelle des salariés, pour un bénéfice final inversement proportionnel; les trois fonctions ou raisons d'État de la modification du système de l'INSS donnant, comme résultat un appauvrissement du peuple ou des salariés et un directement proportionnel enrichissement de l'État, ce qui confirme le fait, peu compris, mais constaté au Nicaragua45, second pays le plus pauvre de la région, et cependant celui qui a le plus de millionnaires du continent, que plus se généralise la misère - promue nécessairement par une situation de crise -, plus s'enrichissent ceux qui la provoque - cas des banquiers primés par Obama -).

Un autre élément, le plus convaincant, selon nous, du caractère symbolique du système monétaire - outre, bien sûr, que celle-ci est, dans l'actualité, fiduciaire, nous y reviendrons -, est que, dans un même temps historique, puissent co-exister parallèlement (les répétitions que rencontrera le lecteur dans cette formulation ne sont que des mesures de renforcement de notre idée) deux (plusieurs, mais laissons-le dans le cadre d'une dualité simple, pour mieux le comprendre) valeurs d'une même monnaie. Concrètement, en 2014, il est possible de vivre un mois entier en Amérique Centrale (dans un pays comme le Nicaragua par exemple) avec 60 Euros (1920 córdobas), mais cela est impossible en Europe (par exemple en France).
On nous rétorquera sans doute que nous comparons des systèmes économiques différents. Précisément, au contraire, nous affirmons que cela démontre parfaitement que la valeur, non seulement de change, cela est la moindre des choses (une baguette ou la barre de pain pourrait valoir - exceptant ici, nous le précisons toute considération de caractère exotique du produit entre les deux continents, de fait le pain existe dans les deux, de là notre choix de ce produit -, au cours du change, 2,5 Euros à Paris, et 80 córdobas au Nicaragua - ce n'est évidemment pas le cas -), mais que la valeur en soi (terme qui ne veut rien dire, mais qui désigne sa valeur économique absolue dans un pays donné) varie selon le lieu, aussi bien du produit vendu, que de la monnaie qui sert à l'acquérir. Ceci confirme bien que, contrairement à l'universalité que l'on veut nous faire croire que possède le système monétaire international, le taux de la monnaie (ce que nous avons vu avec les trois cas, concrets et fondamentaux, d'inflation, de dévaluation et de revalorisation) se fonde arbitrairement, donc fictivement, sur la volonté des autorités qui la répartissent.
Ceci depuis deux points de vue: de l'émission interne (aucun pays, nous l'avons dit, d'où le système de monnaie fiduciaire dans lequel nous vivons, n'a dans ses caisses autant d'or qu'il sort de billets de banque); et de la valeur intrinsèque de la même monnaie dans chaque pays, nous répétons et insistons, à un même et commun moment donné, les cas du dollars et de l'Euro, et de leur valeur par rapport au coût journalier ou mensuel de la vie entre le Premier et le Tiers Monde, sont paradigmatiques.

C'est ironiquement le président Maduro dans son allocution télévisée du 28/7/2014 qui, s'expliquant, une fois de plus, sur ce que son gouvernement considère comme la cause de l'instabilité économique du Vénézuéla: la spéculation, et accusant ainsi (à partir de l'exemple d'une bouteille d'eau, dont le prix équivaut selon lui à deux plein d'essence dans son pays, alors qu'au-delà de la frontière, elle s'obtient beaucoup moins cher) le fait que les prix appliqués par les revendeurs "n'ont aucune base économique", réaffirme pour nous notre opinion de ce qui se passe au Nicaragua, dont le modèle n'est, une fois de plus (comme nous l'avons étudié dans plusieurs disciplines et champs du savoir, tant au niveau social qu'économique, politique, culturel et artistique), qu'à petite échelle la reproduction de ce qui se passe dans l'ordre mondial (ainsi, de fait, au Nicaragua, le rachat par Pepsi de l'entreprise de l'eau minérale a provoqué que le coût de l'eau soit, stratégiquement, plus cher que celui de la boisson gaseuse, tout comme, par une sorte de mauvaise approche économique des revendeurs, comiderías ou simple vendeurs ambulants, le fresco, jus de fruits, qui devint subitement plus cher que la boisson gaseuse, faisant ainsi passer le pays d'un système alimentaire en boissons relativement sain, si l'on excepte les questions de production des frescos sans hygiène et avec n'importe quelle eau, à un système perverti par la consommation excessive, par imposition du jeu économique global, de boissons artificielles à haut taux de sucre).

Il faut ainsi ajouter aux deux principes de gain précédents du revendeur sur le consommateur le coût de la dévaluation, qui dessert le consommateur et favorise le revendeur.
Prenant en compte le rendement d'une vache (221 kg)46, révisons deux situations:


2006
2014
Prix/livre en córdoba
20
80
Prix d'un dollar en córdobas
16
26
Salaire minimum
1000
3000

Assumons que, pour dépecer une vache l'entrepeneur ait besoin d'un seul ouvrier, oublions les coûts de nutrition, transport, etc., qui, bien que s'ajoutant, ne changent pas notre démonstration, puisqu'ici nous accordons un coût global de salaire mensuel pour le dépeçage d'une seul vache, ce qui augmente le coût de revient là où le rabaisse notre désintérêt pour les autres éléments. En effet, "Un ouvrier peut traiter cinq animaux à l'heure sur un chevalet d'habillage. Pour traiter 150 animaux par jour, il faudra six chevalets et onze ouvriers"47.
Si la vache donnait en 2006:

(221x20) - 1000 = 3420 córdobas, soit 213,75 $

Elle rapporte en 2014:

(221x80) - 3000 = 14.680 córdobas, soit 564,615 $

Le gain du capitaliste a donc doublé, non malgré mais grâce à la crise, par trois voies:

  1. Surgain par augmentation du prix de vente;
  2. Surgain par réduction du nombre de produit vendu pour le même gain ou pour un gain supérieur;
  3. Surgain pour la dévalorisation.

3.c. "Pourquoi les riches ont gagné"
C'est ainsi que le Nicaragua, dans les années de l'ortéguisme, est devenu le pays avec le plus grand nombre de millionnaires de l'isthme centraméricain:

"Nicaragua podría estar entre los países de Centroamérica donde se han multiplicado los millonarios que tienen una fortuna de 30 millones de dólares, equivalente a 210 millones de córdobas pero los datos no fueron refrendados por el Informe Riqueza Mundial publicado por Credit Suisse, una multinacional de servicios financieros, que organiza a las naciones según la cantidad de sus millonarios. Nicaragua aparece con más millonarios que Honduras.
El Informe afirma que en relación a los millonarios Nicaragua está en último lugar de la región centroamericana a falta de datos de Honduras y Guatemala.
Nicaragua aparece en el grupo de países con un color azul celeste. Ahí aparece en el grupo de países del mundo cuyos habitantes tienen una riqueza personal menor a los $5,000 anuales. Nicaragua está debajo de El Salvador y Costa Rica, que cuentan con la mayor cantidad de millonarios en la región centroamericana.
Eso no significa que Nicaragua tenga pocos millonarios. Un estudio hecho en 2012-2013 reveló que ahora hay más personas con más de 30 cifras de seis ceros en sus cuentas individuales que hace cinco años, aproximadamente más de 200 millonarios.
El Informe Mundial de la Ultra Riqueza 2012/2013— elaborado por la compañía Wealth X de Singapur, con patrocinio de la sociedad financiera suiza UBS— reveló que El Salvador -con 150- y Panamá tenían 115 ultramillonarios (más de 30 millones de dólares).
Los principales millonarios de Centroamérica es encabezada por Carlos Pellas en la lista de los 12 millonarios de la zona centroamericana. En la lista aparecen Ramiro Ortíz, Ernesto Fernández Hollman, Roberto Zamora Llanes, los hermanos Lacayo del Grupo OCAL, Piero Coen, los deportistas Denis Martínez y Vicente Padilla. Centroamérica acumula la fortuna en solo un mil 075 personas cuya fortuna asciende a los 142 mil millones de dólares en el 2014, según el informe mundial de Ultrariqueza."48

Toutefois, cette surabondance de millionnaires n'a pas permis de résoudre la contradiction du fait que le pays est, selon les chiffres de 2016 de la Banque Mondiale49, le troisième pays le plus pauvre d'Amérique Latine et des Caraïbes. Alors que:

"Según el reporte elaborado por Global Wealth Report 2014 Nicaragua destaca como el país con mas millonarios en Centroamérica ya que países como Costa Rica tiene apenas 110 y el país como el mejor comercio que es Panamá cuenta con 103 Millonarios, esto da pasos positivos para la confianza en nuevos inversionistas ya que este informe es crucial para realizar inversiones ver los reportes de crédito y la cantidad de empresarios que tienen los países, y también hay que destacar que Nicaragua fue el país en 2014 en crecer un 10% en exportaciones en todo Latinoamerica, esto hace un país en completo desarrollo económico con grandes números positivos, esto gracias a que Nicaragua es el país mas seguro de Centroamérica y segundo país mas seguro en Americalatina, es la confianza de inversores los que crean este gran auge de desarrollo."50

Nouveaux millionnaires entre lesquels se trouve la famille présidentielle:

"Sin embargo, Forbes Centroamérica no incluyó en su lista, los nuevos 200 millonarios que han crecido como la espuma en Nicaragua, ligados al poder político de la familia Ortega-Murillo.
Análisis independientes afirman que los Ortega-Murillo amasan no menos de 3 mil millones de dólares, salidos de las grandes ganancias de los negocios que han dejado el petróleo venezolano.
Las inversiones se extienden una larga lista de empresas que comercializan los derivados del petróleo, generadoras eléctricas, exportadoras de alimentos, casinos, medios de comunicación, transporte, ferreterías, mataderos… en fin son tantos y tantos negocios, los que son justificados con la revolución socialista, cristiana y solidaria."51

Pour éviter de longs discours, il semble dès lors valoir la peine de citer le blog ironique d'un ressortissant nicaraguayen, qui évoque la dichotomie entre les statistiques du PIB (telle que semble la considérer, de loin, le Rapport de la ONU) et la réalité de la répartition réelle, telle que nous la présentons, des richesses d'un pays52.
Il est ainsi intéressant de relever que Costa Rica, le pays le plus puissant économiquement de l'isthme avec Panama, a moins de millionnaires que le Nicaragua, le pays le plus pauvre.

Ce qui, évidemment, dès lors que l'on ne prend pas en compte la dialectique inhérente à la relation pourcentuelle entre le nombre de millionnaires et le niveau de vie générale, crée un problème aux statisticiens:

"El director del Banco Mundial (BM) para Centroamérica, Humberto López, reconoció que aunque en los últimos años la tasa de pobreza en Nicaragua se ha reducido sustancialmente, el país continúa siendo la tercera nación más pobre de América Latina y el Caribe, pero resaltó la tendencia positiva de los indicadores económicos de los últimos años.
López, quien defendió la metodología que usa el BM en la medición de la pobreza —al afirmar que los estándares empleados son diseñados de forma rigurosa— admitió que el hecho de que Nicaragua haya mejorado sus índices de pobreza no significa que la calidad de vida de sus habitantes es igual a la de los países más desarrollados de la región.
Nicaragua es la tercera economía más pobre de Latinoamérica, eso es tan infactual (ajeno a los hechos) y creo que hay que estar consciente de ello, el hecho que sea la tercera economía más pobre de Latinoamérica, pues uno esperaría que los niveles de vida de la tercera economía más pobre de Latinoamérica no vayan a ser iguales como los niveles de vida de las economías más avanzadas de la región”, respondió el funcionario del organismo."53

Or l'on voit clairement, dès lors, que c'est cette mathématique souterraine, pour paraphraser Thiéfaine, qu'utilise le Rapport de la ONU, selon une logique de maternelle, telle que la présente notre ami le blogger:

"Definitivamente vamos por buen camino. Sólo me acuerdo de la vez que mi mama nos dejó un pollo a mi hermano y a mi para que almorzáramos. Pero el arturo de mi hermano se lo comió completo. Estadísticamente hablando, nos tocó 50% cada uno."54

3.d. Statistiques contre statistique: "¿En qué quedamos?"
Ayant particulièrement aimé les "Séminaires de l'incertitude" de notre Professeur à l'Université de Parix X M. Gilbert Lascault, nous proposant de les reproduire auprès de certains étudiants, l'un d'eux, un jour, confus par la méthode, que l'on pourrait rapprocher, pour le dire vite, d'une sorte de maïeutique où l'étudiant crée sa propre connaissance, s'exclama: "¿En qué quedamos?" à la fin de la classe, cherchant une réponse univoque là où nous ne désirions pas lui en donner, précisément pour le faire réfléchir.

Cette anecdote introductive, car c'est un peu la même chose ici.
Nous nous affrontons à une conception logistique de l'expérience statistique (laquelle est, de fait, généralement fausse par le nombre toujours limité d'interrogés) qui s'oppose même aux plus optimistes enquêtes promues par le gouvernement nicaraguayen, telles celle de la firme M&R qui lui est directement affiliée, pour lesquelles la première inquiétude du Nicaraguayen est son niveau de vie, et, en premier, lié à cela, puisque l'impliquant, la peur du chômage, comme le confirme aussi la firme indépendante Latinobarómetro55.

"El desempleo y el alto costo de la vida son los principales problemas que preocupan a los nicaragüenses, según una encuesta presentada hoy por la firma local M&R Consultores.
El estudio indica que el 79,1 % de los encuestados cree que tanto el desempleo como el alza de la canasta básica y de los servicios básicos son los mayores problemas que afronta el país.
Un 12,7 % de los encuestados identificó a los problemas sociales y a la inseguridad ciudadana; un 3,4 % al transporte y a la débil infraestructura vial; un 1,2 % problemas políticos; y un 3,7 % a ninguno.
Según cifras oficiales, el desempleo en Nicaragua es del 5,72 %, pero más del 70 % de los trabajos está en el sector informal, en donde los salarios son bajos y sin acceso a la seguridad social."56

Ainsi, de fait, confirmant nos antérieures affirmations, et notre démonstration de l'augmentation exponentielle du coût de la vie depuis 2006:

"La mayoría de los nicaragüenses estarían trabajando solo para comer, porque el salario promedio nacional ha crecido menos que el costo de los alimentos, señalan economistas. Los especialistas coinciden en que esta situación puede ser más grave para quienes laboran en el sector informal, cuyos ingresos son menores.
Según el Banco Central de Nicaragua (BCN), en 2007 una familia de seis personas —cuatro adultos y dos niños— necesitaba 4,493.7 córdobas para la compra de los 23 productos que componen la división de alimentos de la canasta básica nacional urbana. En 2016 se elevó en 86.93 por ciento, a 8,400.2 córdobas.
En cambio, el salario promedio de un trabajador formal en 2007 era de 4,957.2 córdobas y en 2016 fue de 9,263.1 córdobas, un crecimiento de 86.86 por ciento, indican las estadísticas del BCN.
El economista y catedrático Luis Murillo explica que la tendencia en los últimos diez años entre el salario y los alimentos radica en que los nicaragüenses destinan un 85 por ciento de sus ingresos para alimentación, lo que no les permite tener la oportunidad de ahorrar o invertir en educación.
La canasta básica de alimentos y el salario mínimo van relativamente equiparados. La mayor parte de la economía de Nicaragua es de subsistencia, los ingresos que obtienen a duras penas les permiten a los consumidores obtener algunos productos de la canasta básica que mucha veces no les permite incluir vestuario”, dijo Murillo.
A eso se le suma que más del ochenta por ciento del mercado laboral se desarrolla en la informalidad y el subempleo.
Dos tercios de la fuerza laboral tienen ingresos muy precarios, con ingresos pocos dignos y por muy pequeño que sea el aumento en los precios de los alimentos básicos, los impacta muy severamente porque sus ingresos no son de los que están creciendo en términos reales, sino son de los que se deterioran”, señala Óscar Neira, también economista y catedrático.

Afectaciones directas
La economista Adela Ubau explica que los bajos ingresos que hay en Nicaragua no dan la capacidad de ahorrar, invertir en educación, recreación a acceder a salud con calidad, pues literalmente permiten apenas subsistir.
Después del 2007, el costo de la canasta alimentaria empezó a representar el noventa por ciento a más del salario promedio de un trabajador afiliado al INSS y en términos de comparación pasó a convertirse en el costo de la canasta básica más alta de Centroamérica. Por ser un indicador en la toma de decisiones, es necesario que se efectúen actualizaciones anuales sobre el patrón de consumo de los productos previo a iniciar las negociaciones del salario mínimo para cada uno de los sectores económicos”, señala Elizabeth Membreño, economista.
En 2007 el recién iniciado gobierno sandinista modificó la estructura de la canasta básica y la elevó a 53 productos y servicios que incluyen alquiler, agua, luz entre otros, y está diseñada para ser adquirida por dos salarios.

¿Qué consume realmente la población?
Arroz, frijol, aceite, azúcar, posta de res, posta de cerdo, carne de ave, pescado, leche fluida, huevos, queso seco, tortilla, pinolillo, pastas alimenticias, pan, tomate, cebolla blanca, papas, ayote, chiltoma, plátano verde, naranja y repollo, son los productos que componen la sección de alimentos de la canasta básica urbana, ¿qué cantidad de estos productos se consume realmente en cada familia? Deberían hacerse estudios al respecto, señalan los economistas, pues los que se hacen para valorar los niveles de vida de la población solo miden cuántas libras de arroz, frijoles, azúcar y litros de aceite compran, pero no se sabe cuánto de ello consumen.
Hay que ver el nivel de nutrición porque podés comprar los productos de la canasta básica pero no necesariamente estás bien nutrido, tal vez estás comiendo mal. En lo que deberían enfocarse es en la nutrición y no meramente en el valor de las cantidades. Se debería enfocar de acuerdo al nivel de vida, ¿qué tipo de bienes básicos las personas están consumiendo? Con los resultados de estos indicadores se podría definir si realmente es lo que la población necesita, añade Neira.
En la vida real se come según los precios
A pesar de que la canasta alimentaria del país a nivel de Centroamérica es la que tiene mayor contenido energético, con 2,455 kilocalorías por persona, no todo poblador común tiene la capacidad de comprar todos sus productos debido a que eso realmente lo definen los precios, indican los especialistas. Cuando los precios se elevan, la población lo que hace es sustituirlos.
Los economistas señalan que la dieta del nicaragüense se basa en los carbohidratos porque sus precios son más bajos, mientras que alimentos que proveen las proteínas sufren de constantes alzas tales como la carne de res, carne de pollo, leche y huevos.
La gente compra lo esencial: frijoles, arroz, aceite, azúcar; si el pollo sube de precio lo que hace es comprar queso y así sustituyen un producto por otro”, señaló Murillo.

Si se produce aquí,¿por qué tan caro?
Pese a que el ciento por ciento de los productos que constituyen la cesta alimentaria se producen en el país, los mismos nicaragüenses no sienten ese beneficio vía precios y es que según las fuentes consultadas, el gran problema que enfrenta el consumidor es la especulación de los precios que son determinados por los comerciantes debido a que no son regulados.
Los perecederos son víctimas de la especulación de acuerdo con la temporada, sucede con la cebolla, chiltoma, tomate, papas y otros más”, afirma Murillo.
Por su parte, Neira señala que el problema es la cadena de la comercialización. “El productor es el que menos se beneficia. El que lo hace (beneficiarse) es el acopiador, el comercializador. Tiene que haber una mayor regulación en el mercado porque muchas de las cadenas de distribución son oligo o monopolio”, continúa.
En las últimas semanas la cebolla y la papa incrementaron considerablemente sus precios por supuesta baja en la producción, pero los agricultores demostraron que esa no era la falla, sino que había manipulación en el eslabón comercial. En la cebolla, por ejemplo, las pruebas de los productores bastaron para que el gobierno rechazara la solicitud de importación de los comerciantes."57

3.e. Dichotomie, dichotomie chérie
Ainsi, comme l'on peut - et doit - se demander comment se combinent les chiffres de M&R sur le 76% de Nicaraguayens disposés à voter aux élections de 201658, le taux d'abstention observé, de l'autre de 78%59, et le 68,2% de votes comptabilisé par le Conseil Suprême Électoral CSE60, on se demandera comment peuvent bien se combiner la hausse de satisfaction de la population nicaraguayenne, due, selon le Rapport de la ONU, à l'attention sociale et à l'expansion du PIB par habitant, et la baisse du pouvoir d'achat et le taux de chômage, comme, en outre, principale préoccupation des Nicaraguayens, dans les enquêtes, mêmes de l'officialisme.

Sans doute la raison en sera-t-elle la même: la manipulation des chiffres.

Pareillement - ce qui prouve assez cette thèse -, c'est encore la même logique non référentiable, ou difficilement prouvable, qui fait que, malgré ses hauts taux de désapprovisionnement en aliments et d'inflation, malgré tout le Vénézuéla a été récompensé par la FAO61 (Organisation pour les Aliments et l'Agriculture: "Food and Agriculture Organization" de l'ONU), de la même manière que cet organisme l'a fait, également en 2013, pour le Nicaragua62. Reconnaissance du Vénézuéla par la FAO (mais aussi par le Pape qui reçut, le même mois, à Maduro63) qui produisit comme conséquence l'entrevue à un dirigeant de cet organisation (qui y admettra que les informations sur lesquelles se base l'organisme sont celles données par chaque gouvernement) sur CNN en Espagnol CNÑ dans l'émission Conclusiones de Fernando del Rincón, sous le titre, qui condense les sérieuses critiques faites à cette reconnaissance curieuse, qui semble d'ordre politique64: "Reconocimiento FAO ¿Wow?"
C'est sous le gouvernement d'Ortega, violateur de la Constitution, maintenu en place par des juges non remplacés après la fin de leur mandat, qui appuyèrent des résultats frauduleux d'élections sans les moindres normes de vérification institutionnelle, que, de même, se réalisa, en 2013, le Premier Congrès d'Intégration Régionale pour l'Unité de la Fonction Judiciaire65. De même, en mai 2013, Nicaragua reçoit le VI Congrès Centroaméricain de Science Politique66, appuyé par l'Union Européenne67.

4. Rôle et enjeu politique du discours mis en place
Dans son chapitre 5 "The Key Determinants of Happiness and Misery", le Rapport de la ONU exprime, de manière introductive:

"Moreover, policy-makers like the concept—and so they should. Our work shows that in European elections since 1970, the life satisfaction of the people is the best predictor of whether the government is re-elected—much more important than economic growth, unemployment or inflation (see Table 5.1)."68

Or le Tableau 5.1., qui suit directement cette affirmation, est le suivant:

"Table 5.1. Factors explaining the existing government’s vote share (Partial correlation coefficients)
Life satisfaction 0.64
Economic growth 0.36
Unemployment -0.06
Inflation 0.15
Source: Ward (2015).
Notes: Eurobarometer data on life satisfaction and standard election data for most European countries since the 1970s. The regressors include the government’s vote share in the previous election. Life-satisfaction is from the latest survey before the election. Other variables are for the year of the election."69

On comprend, dès lors, tout de suite l'usage qu'en peut faire un gouvernement dictatorial, aussi bien internement qu'internationalement. Pour s'auto-justifier, comme, de fait, l'a fait, au travers de récurrentes enquêtes statistiques de satisfaction semestrales (au moins) par la firme M&R70, le gouvernement ortéguiste.

Par ailleurs, dès la "Page of Contents", l'avertissement du Rapport sur le "Bonheur" 2017 met hors de cause la ONU:

"The World Happiness Report was written by a group of independent experts acting in their personal capacities. Any views expressed in this report do not necessarily reflect the views of any organization, agency or programme of the United Nations."

Ce qui marque bien la frontière des relations entre les gouvernements en place et les organismes multilatéraux: de courtoise servitude d'une part, et d'utilisation propagandistique de l'autre.
1 Oeuvres complètes de Bossuet, Paris, Louis Guérin, 1863, "OEuvres Oratoires - Oraisons Funèbres - Panégyriques - Discours détachés", Oraison funèbre d'Anne de Gonzague, p. 460.
2 Œuvres complétes de Platon, publiées sous la direction de M. Émile Saisset, Paris, Charpentier, 1869, Dialogues Socratiques I, p. 293.
3 http://worldhappiness.report/wp-content/uploads/sites/2/2017/03/HR17_3-20-17.pdf
4 http://worldhappiness.report/ed/2017/
5 World Happiness Report 2017, éd.: John Helliwell, Richard Layard et Jeffrey Sachs, éd. associés: Jan-Emmanuel De Neve, Haifang Huang et Shun Wang, New York, Sustainable Development Solutions Network (Center for Sustainable Development - Earth Institute, Columbia University; Canadian Institute for Advanced Research CIFAR; Institut Canadien de Recherches Avancées ICRA; Fondazione Ernesto Illy), 2017, p. 3.
6 8ss.
7 3
8 16
9 48ss.
10 3
11 https://fr.wikipedia.org/wiki/Statistiques_mondiales_de_recherche_et_d%C3%A9veloppement
12 16
13 11
14 13
15 http://www.envio.org.ni/articulo/622
16 http://www.taringa.net/posts/info/2537254/En-Cuba-no-hay-elecciones.html
17 https://es.wikipedia.org/wiki/Pol%C3%ADtica_de_Cuba#Gobierno
18 http://www.envio.org.ni/articulo/622
19 23
20 18
21 9
22 41 note 31
23 http://worldhappiness.report/wp-content/uploads/sites/2/2017/03/StatisticalAppendixWHR2017.pdf
24 SA8
25 SA10
26 https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d'%C3%89tat_du_2_d%C3%A9cembre_1851#Le_pl.C3.A9biscite_de_l.C3.A9gitimation_par_le_suffrage_universel
27 http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/404404-encuesta-baja-confianza-nicas-demas-personas/
28 SA24-26
29 https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant
30 https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(PPP)_per_capita
31 http://www.datosmacro.com/pib/nicaragua
32 Ibid.
33 http://www.laprensa.com.ni/2016/05/25/economia/2040303-a-pib-per-capita-nica-el-que-mas-crece-en-porcentaje
34 http://www.laprensa.com.ni/2016/04/09/economia/2014888-pib-per-capita-nicaragua-ya-supera-los-us2000
35 http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/280637-nicaragua-ingreso-per-capita-mas/
36 http://larepublica.pe/mundo/america/782622-nicaragua-redujo-su-pobreza-extrema-y-pobreza-general-en-2015-segun-estudio
37 SA31
38 SA41
39 SA45
40 SA42-47
41 Néstor Avendaño, "La macro, excelente; la micro, mal", 10/6/2011, https://nestoravendano.wordpress.com/2011/06/10/1926/
42 Avendaño, "Un consejo a los empresarios", 19/3/2017, https://nestoravendano.wordpress.com/2017/03/ Problématique qu'il aborde de nouveau dans plusieurs articles de 2017, c'est dire sa centralité à ce moment, tels: "Incongruencias en el manejo macroeconómico del país", https://nestoravendano.wordpress.com/2017/01/; "La condición insuficiente de la estabilidad macroeconómica", https://nestoravendano.wordpress.com/2017/02/; et "La tasa de inflación de Nicaragua se acelerará en 2017", https://nestoravendano.wordpress.com/2016/12/
43 Plus généralement, l'article de Carlos F. Flores, "El ranking perverso", La Prensa, 15/1/2014, exprime parfaitement la relation entre discours moral et réalité concrète dans le programme des entreprises et, par conséquent, des gouvernements: "En los conclusivos para 2013 de las investigaciones de catástrofes industriales del Chemical Safety Board de Estados Unidos, existe un top ranking de las causas generadoras. A estas situaciones me resisto llamarles “accidentes”, ya que sus orígenes fueron absolutamente prevenibles, de haberse observado y cumplido las respectivas medidas de seguridad operacional.
 Elaboraré un poco sobre ellas para identificar si en las empresas nicaragüenses tenemos este tipo de precursores y tomar a lo inmediato acciones correctivas.
 1. Cumplimiento superficial de las normativas de Seguridad. Algunas gerencias no terminan de entender que las regulaciones establecidas en las normativas de Seguridad Operacional, son requisitos mínimos, los cuales tienen que expandirse en su aplicación transversal.
 Ciertas organizaciones establecen apenas un cumplimiento “light”, basado mayoritariamente en señales, rotulaciones o equipos de protección personal, que aunque útiles, son simplemente elementos básicos, no suficientes, como sí deben serlo también los procedimientos operacionales estándar, inspecciones, así como las conductas que deben ser modeladas continuamente por las mismas gerencias. Algunas medidas están orientadas superficialmente solo para evitar multas, pero no para prevenir percances operacionales. Es fácil adoptar disposiciones elementales, lo difícil es que los comportamientos seguros sean adoptados por todo el personal mediante una evangelización consciente de las altas gerencias.
 2. Supervisores trabajando en reportes y “papelística” organizacional: esta es una práctica que degrada la efectiva supervisión, cuando existe un exceso de requerimientos administrativos sin valor agregado, consumiendo tiempo valioso que podría ser mejor invertido en inspecciones, verificaciones y dirección de trabajos de campo. Frecuentemente, la persona supervisora ignora el nivel de seguridad con el que se están ejecutando los trabajos en el campo, debido a que está sentado frente a una computadora elaborando inocuos reportes; no visita el campo, no orienta, no mide, no asegura, no modela, y por ende, ocurren las tragedias laborales.
 3. Recortes a partidas presupuestarias de mantenimiento crítico: En ciertos casos existe un oprobioso trabajo de “maquillaje” de los estados financieros, se toman como “ahorros” la omisión de las partidas de mantenimiento crítico, como si tal fuesen prescindibles. Se reportan optimizaciones con malabares numéricos, sin tomar en cuenta la confiabilidad mecánica-operativa de la maquinaria y equipos, mucho menos el Mantenimiento Predictivo de los mismos.
 4. Ausencia de capacitación de calidad: Este es otro campo en donde a veces se reportan economías ficticias —argumentaciones vaporosas— que no son más que detrimentos legítimos en el conocimiento y capacidad técnica del personal y la matriz de experiencia colectiva. Omitir las capacitaciones requeridas para el puesto —específicamente aquellas relacionadas con la Seguridad Operacional— es jugar a una ruleta rusa, pero con dos pistolas.
5. Corta memoria organizacional: cuando se repiten los mismos percances sin que se tomen medidas efectivas, es indicativo que hay, o poca memoria, o ausencia de voluntad de aprendizaje; el no hacer nada —conscientemente— es también una torpe decisión. Estas situaciones, al repetirse, conforman lógicamente un patrón predecible de resultados, con consecuencias insospechadas. Lo bueno es, como dicen, que las lágrimas son las madres de las virtudes."
44 Sur le thème de la pollution et des dangers du "fracking" et du gaz de schiste, ainsi que sur les manipulations mondiales des multinationales pour en imposer l'extraction sur tous les continents, malgré les dangers connus et reconnus, voir les documentaires de Josh Fox: Gasland, 2010 (qui obtint une nomination aux Academy Award for Best Documentary en 2011), et Gasland II, 2012. Il est bon de rappeler que, pour la collusion entre les multinationales pétrolières et les sénateurs, Fox a été mis en prison pour essayer de filmer, comme la Constitution des États-Unis lui en donne le droit, une audience du Sénat sur le problème, ce qu'il montre, en partie, dans son second documentaire, voir l'extrait sur http://www.youtube.com/watch?v=FnDs1wozj4g, et est aussi annoncé aux informations nationales, voir le vidéo sur http://www.youtube.com/watch?v=FnDs1wozj4g
45 Ricardo Guerrero, "Nicaragua tiene 180 millonarios", El Nuevo Diario, 25/7/2012; Ricardo Guerrero, "Número de ricos crece 5.6% en Nicaragua", El Nuevo Diario, 30/9/2013; "Doscientos millonarios reinan en Nicaragua", http://www.canal15.com.ni/noticia/66834 ; "Reportan que hay 200 millonarios en Nicaragua", http://www.lajornadanet.com/diario/archivo/2013/septiembre/30/2.php ; constatation déjà faite dans les années 1980 par Jack Anderson et Dale van Atta, "Nicaragua's Marxist leaders enjoy spoils, become millionaires", Gadsden Times, 20/9/1985, p. A4.
46 https://www.google.com.ni/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CBsQFjAA&url=http%3A%2F%2Fetab.ac-poitiers.fr%2Flycee-hotelier-la-rochelle%2FIMG%2Fdoc%2FLes_viandes_de_boucherie.doc&ei=90lSVMesLcWmNtusgZAB&usg=AFQjCNHXxiWm_7PntkmqXgjNMIOEH7004w&bvm=bv.78597519,d.eXY
47 http://www.fao.org/docrep/003/x6509f/X6509E05.htm
48 http://www.lajornadanet.com/diario/archivo/2015/junio/4/3.php
49 http://www.laprensa.com.ni/2016/01/22/economia/1973476-nicaragua-aun-tercero-mas-pobre-segun-bm
50 http://fromnicaragua.com/nicaragua-con-mas-multimillonarios-en-centroamerica/
51 http://www.agenciasnn.com/2016/05/forbes-publica-lista-de-ricos-de.html
52 "Hace 3 años aquí en Bacanalnica publicamos que Nicaragua era el tercer país con Ultra-Ricos en Centroamérica con 190. Pues no me van a creer, pero según el mismo informe, en el 2014 Nicaragua subió su número de millonarios a 210. O sea que se han hecho 20 ultra-ricos nuevos en estos últimos 3 años del pueblo presidente, vivan los pobres del mundo, socialista del siglo 21.
Para que se den una idea, Costa Rica tiene 100 millonarios y Panamá 120. O sea que Nicaragua, el país dónde todo mundo se quiere ir a otro país porque la palmazón no se aguanta, tiene casi la misma cantidad de millonarios que esos dos países juntos. WTF?!
Pero la cuenta que realmente me hizo vomitar un poquito en mi boca, fue la de Guatemala. Ellos tienen 50 millonarios más que Nicaragua (con 260), pero si sumas todos esos dollars, juntos los majes llegan a penas a 30 mil millones. Digo “a penas” porque Nicaragua, con sus 210 millonarios también ajusta los mismos 30 mil millones de dollars. O sea que el millonario de Nicaragua tiene en promedio más millones que el de Guatemala.
Definitivamente vamos por buen camino. Sólo me acuerdo de la vez que mi mama nos dejó un pollo a mi hermano y a mi para que almorzáramos. Pero el arturo de mi hermano se lo comió completo. Estadísticamente hablando, nos tocó 50% cada uno." (http://www.bacanalnica.com/para-que-te-ubiques-nicaragua-es-un-pais-de-millonarios/)
53 http://www.laprensa.com.ni/2016/01/22/economia/1973476-nicaragua-aun-tercero-mas-pobre-segun-bm
54 http://www.bacanalnica.com/para-que-te-ubiques-nicaragua-es-un-pais-de-millonarios/
55 http://www.elnuevodiario.com.ni/infografia/4003/
56 http://www.eleconomista.net/2016/06/28/desempleo-y-alza-de-precios-preocupan-a-nicaraguenses-segun-encuesta
57 http://www.laprensa.com.ni/2017/03/06/economia/2193329-alzas-de-precios-consumen-los-salarios
58 http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/404097-76-esta-dispuesto-votar/
59 http://www.liberation.fr/debats/2016/11/11/nicaragua-un-scrutin-sans-campagne-ni-votants_1527322
60 https://www.el19digital.com/articulos/ver/titulo:48641-fsln-alcanza-el-725-de-los-votos-en-historicas-elecciones-de-nicaragua
61 "Las recientes estimaciones de la FAO en materia de alimentación ubican a Venezuela en el grupo de 15 países (entre los que se encuentran Cuba, Nicaragua, Guyana, Perú, San Vicente y las Granadinas, Uruguay, Chile, Brasil)  que han realizado progresos excepcionales por reducir la prevalencia de la subnutrición." ("AN respalda reconocimiento otorgado a Venezuela por la FAO", http://www.avn.info.ve/node/178407)
62 "Nicaragua celebró el premio recibido por la Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación (FAO) por reducir a la mitad el número de personas desnutridas en el país antes de 2015.", http://tn8.tv/index.php?option=com_content&view=article&id=10754%3Anicaragua-recibe-reconocimiento-de-la-fao-por-alcanzar-anticipadamente-reducir-hambre&catid=50%3Anoticia-principal&Itemid=27
63 "Maduro visita el lunes al papa Francisco", El Nuevo Herald, 17/6/2013; Óscar Arnal, "El Papa perdonó a Maduro", El Universal, 20/6/2013; "Maduro dice que el Papa le bendijo un Cristo que le protegerá", La Prensa de Honduras, 21/6/2013.
64 "Caracas, EFE. El líder de la oposición venezolana, Henrique Capriles, dijo este martes que el reconocimiento al país por parte de la FAO del pasado domingo se debe "a otros intereses" al recordar que el director general del organismo, José Graziano da Silva, fue parte del gobierno del ex presidente Luiz Inácio Lula da Silva", http://www.notiven.com/cgi-bin/archive.py?datediff=1
65 Informé par le site du Pouvoir judiciaire: "Congreso latinoamericano de juezas y jueces inicia en Managua", http://www.prensa.poderjudicial.gob.ni/prensa/index.php?option=com_content&task=view&id=3659&Itemid=84
Mais le point intéressant en est le thème central ("la sécurité démocratique de la région"), voir: "Nicaragua acogió congreso regional de jueces", 29/6/2013, http://www.lavozdelsandinismo.com/nicaragua/2013-06-29/nicaragua-acogio-congreso-regional-de-jueces/ : "El Primer Congreso de Integración Regional por la Unidad de la Función Judicial abrió sus puertas esta semana en la capital nicaragüense con la participación de Jueces de Centroamérica, Ecuador y Puerto Rico, bajo el lema: “Unidos por la seguridad e integración regional de la función judicial”.
El evento, iniciado el miércoles, tuvo como objetivo compartir los avances y efectividad del trabajo en la Administración de Justicia y la integración en la Función Judicial, al tiempo que los congresistas también debatieron sobre los mayores problemas en la seguridad democrática de la región."
66 Voir http://www.uam.edu.ni/congreso-centroamericano-de-ciencia-politica
67 Voir le site de la Délégation Européenne pour Nicaragua, Costa Rica, El Salvador, Honduras et Panamá, http://eeas.europa.eu/delegations/nicaragua/press_corner/all_news/news/2013/20130502_01_es.htm: "UE apoya VI Congreso Centroamericano de Ciencia Política (02/05/2013)
Managua, Nicaragua 25 de abril del 2013. Nicaragua será la sede del VI Congreso Centroamericano de Ciencia Política, evento que reunirá a reconocidos expertos latinoamericanos y europeos, quienes estarán debatiendo durante tres días alrededor del tema “Desafíos de la Democracia en Centroamérica”.
El congreso organizado por la Universidad Americana (UAM) y la Red Centroamericana de Ciencias Políticas, con el auspicio de la Unión Europea (UE), se desarrollará entre el 7 y 9 de agosto en el campus de la UAM."
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70 Depuis 2015, par ordre chronologique: http://www.elnuevodiario.com.ni/politica/339498-m-r-poblacion-satisfecha-democracia/; http://100noticias.com.ni/encuesta-de-mr-revela-mayor-aceptacion-al-partido-sandinista/; https://www.el19digital.com/articulos/ver/titulo:42070-resultados-de-encuesta-m-r-refleja-la-satisfaccion-del-pueblo-por-la-buena-gestion-del-gobierno-sandinista; http://www.laprensa.com.ni/2016/07/24/reportajes-especiales/2072545-ser-nica-esta-de-moda; http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/408616-muestran-encuesta-m-r-consultores/; http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/408510-m-r-se-mantiene-grado-importancia-confianza-elecci/; https://nuevaya.com.ni/resultados-de-encuesta-mr-es-un-reconocimiento-del-trabajo-del-gobierno-en-favor-del-pueblo/; https://nuevaya.com.ni/mr-resultados-de-las-elecciones-en-nicaragua-confirmaron-las-proyecciones-de-las-encuestas/

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