Poète, né en octobre 1972 à Béthune dans le Pas-de-Calais. Ecrit depuis l'âge de 17 ans. À croisé Sylvain Jazdzewski, Christian-Edziré Déquesnes ou Lucien Suel.
A
composé un recueil de poèmes intitulé la Transversale Cosmique,
paru en 2016 chez Edilivre, où il raconte sa migration du Nord vers
le Sud.
Vit désormais
à Nice, où il passe ses temps libres à photographier la Rivieria
Tout ici
se liquéfie
se liquéfie
et
se dilue,
en
aquarelles et lavis.
Les
gouttes de pluie
clapotent
sur les tuiles
et les huiles.
et les huiles.
L’asphalte
des routes
est
un lac
d’encre.
Le
rouge des briques
s’estompe.
Les
silhouettes,
aux
parapluies panoramiques
se
gomment.
Se
sont des danseuses.
Elles
glissent,
gracieuses,
comme
des
fleurs d’automne.
*****
Waiting
for the sun… 29 minutes et des poussières qui m’ont
/ redonné
l’envie de
poursuivre
la route… Un album des Doors redécouvert comme un trésor enfoui.
La
pochette
de l’album mange l’écran plasma de l’ordinateur. Un crépuscule
/ majestueux
enveloppe
quatre silhouettes. L’été indien s’éternise en Californie. Le
rêve se
/ consume
comme
un buvard jusqu’aux confins mauves du jour. Une rose pourpre
acide se
dessine
sur l’horizon barré. Le sang rubis coule goutte à goutte. L’océan
Pacifique
rougit.
Les freaks squattent Venice Beach. On fume, on gobe, on sniffe, on se
/ pique.
La
pulsation légendaire opiacée du tambour rythme le battement du
Cœur. L’univers
L'univers ressemble
à un lotus aux pétales translucides. Je lis 1968, les quatre
chiffres se détachent
dans l’azur et s’enchaînent. Ils reviennent à intervalle
régulier.
C’est un leitmotiv
psychédélique aux couleurs vives qui orne la tenture vespérale
/ bleu sombre
de
la grande table ronde. Ils se déforment, s’entremêlent comme des
cheveux en
tresses
arc en ciel.1968 A.D.N, c’est un slogan. 4 balafres vermillon
/ qui
zèbrent la peau cuivrée
des surfeurs.
1968 comme une punition. Jim Morrison ressemble à
Alexandre le
Grand.
Un pote me disait entre 2 bières, qu’il ressemblait plutôt
à une endive molle
cuite
et qu’il avait piqué la garde-robe et la copine d’Arthur Lee des
Loves.
JALOUX ! Waiting for the sun… en attendant le soleil, tu te
postes à la lisière
/ de la forêt.
Les perles
rares dévalent la pente en spirale de l’escalier de service. Les
perles rares
s’éclipsent
quand s’étale au grand jour tout l’or brillant
du Yukon.
La lumière dorée s’entrelace
à l’ombre et redéfinit le contour des souvenirs.
Les rayons
rasants de l’astre se réfléchissent sur la pupille dilatée des dealers.
Et la voix grave
de Jim chuchote Love Street…
La
porte mythique des temps héroïques est ouverte.
Je
vous invite à entrer.
*****
BONUS
for Carl Sonnenfeld
BONUS
for Carl Sonnenfeld
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